Yo-Yo Gonthier  

Email : yoyo.gonthier(at)free.fr

Photographe, plasticien, musicien, assujetti au régime des artistes auteurs

Yo-Yo Gonthier est représenté par la Galerie Cécile Fakhoury, Abidjan, Côte D'Ivoire


Biographie : Rencontres de     Bamako 09

  
Yo-Yo Gonthier est né en 1974 à Niamey, Niger. il vit et travaille à Marquefave, Pyrénées, France.  
 
Comme souvent dans l'oeuvre de Yo-Yo Gonthier, s'entrelacent poésie et politique, merveilleux et manifeste. Les tensions formelles exacerbées par l'opposition entre stabilité et mouvement, entre espaces clairs et obscurs, agissent comme les nerfs des forces dialectiques propres à l'histoire de l'humanité. Ses photographies invitent à la contemplation et au cheminement : se perdre dans le dessin pour s'engager dans la recherche de sens. Du visible concret surgissent les chimères, empêtrées ici dans la lutte immémoriale entre bestialité et civilisation. (...)
Art press 460, Marc Aufraise, novembre 2018 
 
Yo-Yo Gonthier questionne l’effacement de la mémoire dans une société occidentale où la vitesse, le progrès et la technologie semblent être les valeurs essentielles.
En 2003, il publie Les lanternes sourdes, chez trans photographic press. Il s’intéresse aussi aux réminiscences de la culture coloniale en France dans le projet Outre-Mer, nominé au Prix Kodak de la Critique Photographique en 2005 et dont il expose en 2012 le quatrième volet lors de La Triennale, Intense proximity au Palais de Tokyo et à Bétonsalon, à Paris, France.
 
Son travail a été exposé dans de nombreux musées et festivals en France et à l'étranger. Centre Pompidou, Paris, Parc de la Villette, Paris ; Biennale de Dakar ; Nuit blanche, Paris , Nuit blanche Kosovo ; Fotomuseum, Anvers ; Museum of the African Diaspora, San Francisco ; CCCB Centre de Culture Contemporaine de  Barcelone ; Sala Rekalde, Bilbao ; Market Photo Workshop Gallery, Johannesbourg ; Lianzhou International Photo Festival, Guangzhou ; Biennale de la photographie, Antanarivo ; Rencontres africaines de la photographie, Bamako ; Addis Foto Fest, Ethiopia.
 
Il est présent notamment dans les collections Pierre Bergé, de la Bibliothèque Nationale de France ; du Fond Régional d’Art Contemporain de l’île de la Réunion ; Collection départementale d'art contemporain de la Seine Saint Denis ; Centre National de l’Estampe et de l’Art Imprimé.
 
Depuis 2011, il construit des projets collectifs artistiques et participatifs. Ainsi, il fait intervenir près de deux cents personnes sur la construction d’un aérostat brodé de huit mètres de long, Le Nuage qui parlait, qui sera exposé à Abidjan, en 2015, durant la performance L’empreinte, prologue à l’exposition collective Présences à la Galerie Cécile Fakhoury. La même année, sa série Pieds de bois est présentée dans l'installation in situ À Découvert durant les 10e Rencontres africaines de la photographie à Bamako. En 2016, Le nuage qui parlait réapparait à Niamey, sur le fleuve Niger, durant la performance La traversée avec le soutien du Centre Franco Nigérien et de nombreux habitants.
 
En 2017 Il crée avec François-Xavier Gbré le projet collaboratif La Cour et réactive durant plusieurs mois l'ancien cinéma El Hillal à Medina Coura, Bamako, Mali. En Occitanie, Il initie le projet Les vivants durant la résidence de création, à la Chapelle Saint-Jacques Centre d’art contemporain, où il met en place un atelier de création pluridisciplinaire.
 

En 2018, au Grand Palais, à Paris, le projet La cour et le film Une éclaircie sont sélectionnés pour la foire internationale Paris Photo, son travail est remarqué par la critique et fait l’objet d’un article dans la revue internationale d'art contemporain Art press.

En 2019, il est invité pour la première Nuit blanche au Kosovo et en 2020 à Nuit Blanche Paris où il réactive un lieu culturel à Clichy Montfermeil avec le soutien des Ateliers Médicis.

En 2021, En Occitanie Il crée Le labyrinthe, un chantier artistique et citoyen pour le festival Les chemins, en occupant une ancienne Halle à la volaille. Utilisant le textile et le bambou dans une série d’installations qu’il continuera avec La tour bleue au centre d’art contemporain Bandjoun Station au Cameroun.

La même année, son travail est reconnu internationalement dans les ouvrages African Artists: From 1882 to Now paru chez Phaidon, et aussi en France : Oh ! AfricArt , paru aux éditions du Chêne, ouvrage réunissant, pour la première fois, les oeuvres de 52 artistes plasticiens contemporains d'Afrique et de sa diaspora.

En 2022, iI expose au MOAD, Museum Of African Diaspora à San Francisco et son travail entre dans les collections du Frac Occitanie.

En 2023, En Ariège, il débute la réhabilitation d’un ancien bâtiment en un lieu d’émancipation poétique et politique, personnelle et collective.

 

Yo-Yo Gonthier was born in 1974, in Niamey, Niger. He lives and works in Marquefave, France.

As a visual artist, Yo-Yo Gonthier focuses the object of his research on the erasure of memory in a Western world wherein the essential values seem to be speed, progress and technology.

In 2004, he publishes Les lanternes sourdes at Transphographic press. He is also interested in the reminiscences of France’s colonial past in the Outre-Mer project, nominated for the Prix Kodak de la Critique Photographique in 2005 and presented in 2012 during La Triennale, Intense Proximi- té at Palais de Tokyo and Bétonsalon, Paris, France.

In 2009, his work is shown in the exhibition Kréyol Factory at La Villette, Paris, France. He participed in the 6th and 8th Rencontres photographiques, Biennial for African Photography in Bamako, Mali. In 2010, he was invited to coordinate a project mixing photography, sound and live music for the first edition of the Addis Foto Fest, in Addis Ababa, Ethiopia.

Since 2011, Yo-Yo Gonthier leads collective, artistic and participative projects. In 2013, he gathers two hundred people in the construction of an eight meters long airship named Le nuage qui parlait. In 2015, Le nuage qui parlait continues its journey in Abidjan, Ivory Coast with the performance L’empreinte (The print), a prologue to the group exhibition Présences at the Galerie Cécile Fakhoury – Abidjan. The project continued with an invitation of the Franco-Nigerian cultural center of Niamey. His series Pieds de bois is presented during of the 10th Rencontres Photographiques in Bamako, Mali with the site-specific installation project À découvert (Exposed) at the Blabla Hippodrome. In 2016, his work is shown in the international exhibition Réenchantements in the 12th Dakar Biennale. In 2017, for the collaborative projet La Cour (The Courtyard), in the frame of the Bamako Biennial for African Photography, he set a photographic installation in the former El Halil cinema in Bamako, Mali, in collaboration with François-Xavier Gbré. The project will be shown at Centre Pompidou in 2019 (Cospopolis#2). The project La cour and the film Une éclaircie are selected at Paris Photo 2018, with Cécile Fakhoury Gallery and an article is dedicated to him in the international contemporary art magazine art press.

Yo-Yo Gonthier’s work is part of several collections such as Pierre Bergé Collection; Bibliothèque Nationale de France, Paris, France; Musée National de la Marine, Paris; France; Collections départementales de Seine Saint Denis, France ; Centre National de l’Estampe et de l’Art Imprimé, France; Réunion island Fond Regional d'Art Contemporain ; Occitanie Fond Regional d'Art Contemporain, France


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